Datation : 1529 - XIXe siècle
Gui, évêque de Mégare, procède à la dédicace de cette église le 14 septembre 1529.
La construction de cet édifice semble avoir été faite en trois époques au moins :
- le chœur qui paraît le plus ancien et pourrait donc avoir été la chapelle des seigneurs d'O.
- la partie après le chœur, qui se distingue par un abaissement sensible de la voûte, et la tour, qui se raccorde au pseudo bas-côté, pourraient être les aménagements apportés à la chapelle pour
en faire une église paroissiale.
- le porche est manifestement plus récent, c'est un ajout du XVIIIe ou du XIXe siècle.
La reproduction de la Vierge orante, au fronton de l'église, est une pâle imitation d'une mosaïque de Ravenne ; elle a été exécutée depuis le début de ce siècle, elle ne figure pas sur les cartes
postales anciennes. La restauration des vitraux date de 1986.
Un tableau en bois peint sur les deux faces, peut-être le panneau d'un tryptique, est conservé dans l'édifice. Il représente Saint Martin en polychromie d'une part, et un saint évêque en noir et ivoire d'autre part.
La cloche qui rythme nos journées est une très belle cloche de bronze qui a survécu par miracle aux réquisitions multiples de métal qui ont eut lieu à travers les âges, à la décrépitude du
clocher et aux agressions des déjections acides des pigeons. Elle est d'un vert bronze profond et magnifique. A ce jour, son acte de baptême n'a pu être retrouvé. Les cloches étant rituellement
baptisées, avec parrain et marraine, elle porte le nom de Martine.
L'inscription qui figure sur la cloche de l'église rappelle les circonstances de sa fonte et de son baptême :
"L'an 1601 je fus faicte et suis nommee Martinne par hault et puissant Sgr Mr Jacques Do chevalier gentilôme de la chambre du Roy sr de Franconville et Baillet en France et St Martin av Tertre et dame Anne Lvillier son espouse"
Le choeur pourrait être l'ancienne chapelle des seigneurs d'O.
Le maitre-autel est dédié au patron de la paroisse, évoqué par le retable dont la composition semble inspirée d'une Charité de saint Martin par Van Dyck.
Les lambris en bois de chêne sont offerts par le comte de Choiseul en 1830.
Datation : XVIe siècle
Réunis dans le texte de leur épitaphe, les deux époux le sont aussi sur leur pierre tombale, où ils sont figurés en pied, leurs regards convergents. Initialement placée dans le choeur de
l'église, la pierre est ensuite dressée contre le mur de la chapelle de la Vierge, puis scellée en 1924 sous la partie gauche du porche.
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